Exposition « Ondes Marines »
Puissance, mystère et poésie
Le mot « ondes » évoque à la fois les vagues, le souffle du vent et cette vibration intérieure que la mer fait naître en chacun de nous.
Cette série de 33 tirages d’art signés et numérotés s’appuie sur une thématique classique : les paysages maritimes de Bretagne (d’un coin de Finistère, pour être exacte). Ondes Marines n’a cependant rien à voir avec une simple compilation de jolies et impersonnelles cartes postales. C’est un condensé brut de puissance, de mystère et de poésie.
Travail soigné de la composition, jeux de textures, exploration du clair-obscur, scénographie originale mêlant la couleur au noir & blanc. Ma signature photographique a trouvé ses contours dans cette première exposition.
Point de départ
Ondes Marines est née d’un mouvement de bascule. À la fois une chute et un mouvement vers le dehors. Photographier était un moyen non prémédité de stabiliser le cours des choses à un moment de ma vie où plus rien ne tenait debout.
La mer avait déjà été une réponse. Je suis allée de nouveau à sa rencontre, en plein hiver, chaque jour, par tous les temps. La photographier est devenue une nécessité. Pluie, soleil, vent, embruns : tout me rappelait ce qui était là avant moi, et qui le serait encore après. Que la beauté résiste à tout.
Traduire en images ce que je vivais n’étais pas du tout mon intention. Au contraire, j’allais dehors pour m’extraire de mon histoire et retrouver l’émerveillement. Mais sans le vouloir, j’ai laissé affleurer dans mes photos mes émotions et ma façon de voir le monde, quelle qu’en soit la couleur.
Avec le recul, Ondes Marines marque un point de départ. C’est la première fois, en tant que photographe professionnelle, que je mets quelque chose de vraiment personnel dans mes images. La dernière fois, c’était quand j’étais enfant.
Objectif : pas d’objectif
Mon approche de la photo repose sur l’observation et la patience. Je ne cherche pas à tout prix à “faire des photos”. J’ai certes regardé la météo (autre domaine qui me passionne) pour trouver des conditions particulières, de lumière, de marée, de vent etc.
Ensuite, j’y vais et je regarde. J’attends qu’il se passe quelque chose et si rien ne m’inspire, je laisse tomber la photo. Mais jamais la balade. Marcher fait partie d’un processus qui me permet d’être vraiment présente, sans urgence, sans production.
Mon boîtier a un « mode rafale » que je n’utilise jamais (je ne sais même pas où il se trouve). Je préfère suivre avec attention la naissance d’une vague, le vol des oiseaux ou le faisceau d’un phare. Et prendre le risque de laisser passer une photo plutôt que de me priver du plaisir de déclencher au bon moment, quand tout s’aligne.
Des impressions de qualité musée
Je confie le soin des impressions à une entreprise morbihannaise spécialisée dans les tirages d’art, avec qui j’ai choisi de collaborer pour le sérieux de son travail. Les photos sont toutes imprimées sur du papier Fine Art de très grande qualité, à des formats allant de 20×30 cm jusqu’à 60×90 cm.
Elles sont disponibles en impression seule, sur Dibond, avec ou sans caisse américaine. La qualité de l’impression et des finitions est minutieusement contrôlée.
Chaque tirage est signé, numéroté (série limitée) et délivré avec un certificat de conformité. Les photographies de l’exposition « Ondes Marines » sont disponibles à la vente sur le shop !